Depuis le premier tome, en 1984, de sonTraité du désespoir et de la béatitude, et de son best-seller paru en 1995, Petit Traité des grandes vertus (éd. PUF), André Comte-Sponville n’a cessé de démocratiser la philosophie, avec clarté et générosité, goût du paradoxe et sens de l’impromptu. Le professeur, né en 1952, a même choisi de quitter les bancs de la Sorbonne, pour se consacrer à l’écriture de ses livres, à ses conférences en entreprises, à ses interventions dans les médias. La sagesse matérialiste qu’il construit, spiritualité sans dieu, s’ancre dans le tragique de la vie, éclairé par des textes électifs, références classiques nommées Lucrèce, Montaigne, Pascal ou Spinoza. Un amour du passé qui ne l’empêche pas d’être aux premières loges de l’actualité, en défendant des positions fortes sur l’excessive peur du Covid ou sur la légalisation de l’euthanasie...