Rencontre avec Florence Seyvos et Gabriella Zalapi
De prime abord, “Ilaria”, de Gabriella Zalapi (Zoé), et “Un perdant magnifique”, de Florence Seyvos (L’Olivier), ne semblent peut-être pas avoir de nombreux points communs. Dans le premier, une enfant de 8 ans est enlevée par son père, qui supporte mal le divorce et entraîne sa fille dans une interminable cavale. Dans le deuxième, une femme se souvient de son beau-père excentrique et de son adolescence au Havre dans les années 1980. Mais ces deux livres sensibles, beaux à vous briser le cœur, font les portraits d’hommes aimés et inquiétants, mettent au jour les ambivalences des liens familiaux et permettent de s’interroger sur la manière dont l’écriture se nourrit de matière autobiographique.
Animée par Raphaëlle Leyris, Le Monde
Nous contacter