Rencontre avec Marie NDiaye
Marie NDiaye avait un an quand son père, de nationalité sénégalaise, a quitté sa famille pour retourner vivre en Afrique. Cet épisode avait déjà inspiré à la romancière l’un des récits de « Trois Femmes puissantes », prix Goncourt 2009. La figure paternelle, ou plutôt son absence, lie entre eux les quatre mouvements, comme quatre variations sur le même thème, de son dernier livre. Inclassable, « le Bon Denis » paraît dans la collection « Traits et portraits », dans laquelle les écrivains se livrent en mots et en images. C’est un kaléidoscope plus qu’un autoportrait figé. L’occasion d’aborder avec Marie NDiaye sa façon d’hybrider récit et fiction, et les enjeux de son écriture serpentine entrelacée d’incises.
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